Oui le poète est libre, ô puissance du monde !
Tyrans, rois ou tribuns, enchainez son essor,
Plongez-le dans la nuit d'une geôle profonde,
Et brisez dans ses mains sa plume, son trésor ;
Et le fier prisonnier, de ses deux lèvres d'or
Epanchera sur vou